L’élection des membres du nouveau comité de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), initialement prévue pour le 5 avril, a été reportée au 19 avril, suscitant des remous au sein des états-majors des candidats.
Les tensions s’intensifient entre Delphin Kikuni et Timothée Menayame, chacun à la tête d’une liste conforme aux exigences du code électoral. Kikuni, qui espérait bénéficier du soutien de l’équipe de Mazembe, a vu son plan s’effondrer lorsque le club a décidé de retirer deux membres clés de sa liste, Bonaventure Ngoy et André Kibambe, pour les intégrer à celle de Menayame. Cette décision a déstabilisé Kikuni et mis à mal sa campagne.
Dans ce contexte difficile, Kikuni est contraint de revoir sa stratégie et de trouver rapidement des remplaçants pour combler les départs. Ce défi pourrait marquer un tournant dans sa campagne, mais la question demeure : saura-t-il choisir les bons candidats pour renforcer sa liste ?
Avant ce retournement de situation, le camp Menayame avait déjà remporté une victoire sur les réseaux sociaux. Les raisons qui ont poussé les délégués de Mazembe de quitter Kikuni pour rejoindre Menayame soulèvent des interrogations. Qu’est-ce que Kikuni n’a pas su offrir pour conserver ces éléments essentiels ? Quelles garanties Menayame a-t-il fourni pour accueillir ces transfuges sans perturber son équipe ?
Alors que le départ de deux membres fragilise la candidature de Kikuni, celle de Jacquot Boto apparaît stable et équilibrée. Sa liste inspire confiance en évitant les tentations qui circulent dans ce climat électoral chaotique, car il a réussi à rassembler des personnalités respectées du football congolais autour de sa vision d’un sport inclusif et transparent, favorisant le dialogue entre les clubs.
Dans un contexte incertain pour les autres candidats, Boto se distingue par sa clarté et ses objectifs réalistes. Son approche inclusive attire le soutien non seulement des clubs, mais aussi des supporters désireux de changement dans le football congolais.
Balthazar Mbavazi