Dans une décision aux implications sécuritaires et économiques majeures, le ministre de transport et voies de communication, Jean-Pierre Bemba, a ordonné la fermeture immédiate de 240 ports jugés illégaux sur toute l’étendue du territoire national. Cette mesure, transmise à son homologue de l’intérieur, vise notamment les installations contrôlées par des groupes armés, dont le M23-AFC.
Dans une correspondance officielle datée de ce samedi, il indique que cette mesure s’exécute en application des résolutions adoptées lors des 46e et 52e réunions du Conseil des ministres, tenus respectivement en août 2020 et octobre 2024.
Parmi les ports ciblés, figurent plusieurs situés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, des zones à forte instabilité sécuritaire, où certains sites sont sous le contrôle direct du M23-AFC.
« La fermeture de ces ports clandestins vise à reprendre le contrôle des voies navigables et à couper les sources de financement des groupes rebelles », précise une source proche du cabinet ministériel.
La décision de Jean-Pierre Bemba s’inscrit dans un effort gouvernemental visant à restaurer l’autorité de l’État et à lutter contre les trafics illicites afin de sécuriser les frontières fluviales et lacustres. Elle suscite toutefois des interrogations sur sa mise en œuvre effective dans les zones en conflit.
Cédric Kalombo
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