Alors que la République démocratique du Congo traverse une période de turbulences marquée par une insécurité grandissante à l’est du pays et une crise politique persistante, les appels au dialogue national se multiplient.ce Jeudi 5 juin, une rencontre inédite entre le président Félix Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu s’est tenue au Palais de la Nation, répondant à la demande formulée publiquement quelques jours plus tôt par le président de l’Ecidé.
Arrivé à 16h40 aux bureaux officiels de la présidence, Martin Fayulu a été accueilli par le chef de l’État dans le salon des ambassadeurs. Les deux hommes se sont salués cordialement avant de s’entretenir pendant près de deux heures, dans un climat que les observateurs qualifient de constructif.
À la sortie de la rencontre, Martin Fayulu s’est exprimé devant la presse pour alerter sur la gravité de la situation actuelle en RDC.
« Le pays est dans une phase très difficile. Nous sommes attaqués de partout. Nous avons besoin de la cohésion nationale », a-t-il déclaré, appelant à dépasser les clivages politiques pour faire face aux défis du moment.
L’ancien candidat à la présidentielle a insisté sur la nécessité d’un sursaut collectif.
« Je suis venu pour lui dire que nous n’avons pas 36 solutions. Nous devons créer un camp de la patrie », a poursuivi Fayulu, plaidant pour un rassemblement autour des valeurs républicaines et d’une réponse unifiée à la crise.
Fayulu a proposé l’ouverture d’un dialogue social, qui réunirait les forces vives du pays, y compris les représentants religieux. Il a particulièrement insisté sur le rôle de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo), porteurs d’une initiative de pacte social qu’il souhaite voir soutenue par le chef de l’État.
Selon Martin Fayulu, le président Tshisekedi aurait accueilli favorablement cette proposition, promettant de répondre rapidement à la demande de consultation avec les autorités religieuses. Cette réponse est attendue avec attention dans un contexte où la société civile réclame davantage d’écoute et d’inclusion dans la gestion de la crise.
Enfin, interrogé sur une éventuelle participation de son camp aux institutions de la République, Fayulu a précisé que la question n’avait pas été abordée au cours de cette rencontre. L’heure, selon lui, est à la recherche d’un consensus national pour « sauver la République ». Plusieurs acteurs politiques et religieux appellent désormais à un dialogue inclusif pour éviter l’implosion du pays.
CK
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