Ce mardi 20 mai, à 11h00, la Commission spéciale du Sénat de la République démocratique du Congo tiendra une séance exceptionnelle aux allures historiques. À l’ordre du jour : l’examen d’un réquisitoire émis par l’Auditeur général près la Haute Cour militaire, réclamant la levée des immunités parlementaires d’un sénateur à vie. Si le nom de Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République, attire l’attention, l’enjeu dépasse la seule figure de l’homme politique.

Il s’agit d’un test grandeur nature pour les institutions congolaises, qui doivent démontrer leur capacité à faire respecter le droit, sans distinction de rang ni de statut. Pour la première fois, la procédure visant un ancien chef d’État dans un cadre institutionnel régulier pourrait ouvrir la voie à une justice plus indépendante, plus responsable.
Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a mis l’accent dans sa communication officielle sur le respect rigoureux de la Constitution et du Règlement intérieur du Sénat. Citant notamment l’article 138, point 5, de la Constitution, ainsi que les articles 196 et 224 du règlement de la chambre, il entend ancrer cette démarche dans un strict cadre légal, à l’abri des calculs partisans.
Cédric Kalombo
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