À partir du 9 juillet 2025, la Cour de cassation ouvrira un procès très attendu : celui de Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice, poursuivi pour un présumé détournement de fonds publics liés à la construction de la prison centrale de Kisangani. Ce dossier sensible, transféré par le procureur général après la clôture de l’enquête, cristallise les espoirs de nombreux Congolais qui réclament plus de transparence dans la gestion des deniers publics.
Ce procès survient dans un contexte où le gouvernement a multiplié les signaux en faveur de la lutte contre la corruption, un fléau régulièrement dénoncé par les organisations de la société civile. L’affaire Mutamba pourrait dès lors servir de baromètre à la volonté réelle des autorités de rompre avec l’impunité souvent reprochée au sommet de l’État.
Figure controversée du paysage politique congolais, Constant Mutamba, avocat de formation, s’était illustré ces dernières années par des prises de position clivantes. Sa démission rapide après l’éclatement de l’affaire avait été saluée comme un acte de responsabilité, mais n’a pas suffi à éteindre les soupçons autour de l’éventuelle implication d’autres acteurs dans ce détournement présumé.
Cédric Kalombo
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