Malgré le couvre-feu instauré par les autorités provinciales du Haut-Katanga, les violences à l’encontre des journalistes persistent à Lubumbashi, chef-lieu de la province. En l’espace d’une semaine, deux incidents majeurs ciblant des journalistes dans des quartiers distincts ot été signalés. La dernière attaque s’est produite dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 février 2025 au domicile d’un journaliste de la chaîne Nyota TV, situé près du Marché Moïse. Cet événement a causé d’importants dégâts matériels, sans aucun dégât humain.
Les autorités provinciales, en instaurant des mesures strictes de sécurité à travers le couvre-feu, semblent confrontées à une montée de violences à l’égard des professionnels des médias. Ce climat d’insécurité s’ajoute à un contexte déjà tendu, où les journalistes sont de plus en plus perçus comme des cibles en raison de leur travail. L’attaque de ce mardi vient rappeler la vulnérabilité de la presse face à ces menaces persistantes, s’indignent des acteurs des médias.
Les réactions face à ces attaques se multiplient au sein des journalistes et des défenseurs des droits humains, alors que la société civile appelle les autorités à renforcer la protection des professionnels des médias et à des enquêtes sérieuses sur ces incidents.
Dans un contexte où l’information est cruciale, il devient impératif que les journalistes exercent leur métier en toute sécurité, sans crainte pour leur vie ou leur intégrité.
Cedrick Katay Kalombo, depuis Lubumbashi