Les activités socio-économiques et scolaires ont été totalement interrompues, ce jeudi 9 janvier 2025 à Biakato, chef-lieu de la chefferie de Babila-Babombi, située au sud du territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri. Cette paralysie est la conséquence d’un mouvement de protestation initié par la synergie des structures citoyennes de Babila-Babombi, qui ont décrété trois journées « villes mortes ».
La Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH) parle de près de 90 % des habitants qui ont suivi cet appel et respecté le mot d’ordre, dès le premier jour. Cette mobilisation vise notamment à « dénoncer l’insécurité croissante » dans la région, marquée par des vols à mains armées et des fusillades récurrentes.
Ces organisations de la société civile réclament le remplacement ou le départ des responsables locaux de la sécurité de la chefferie, accusés « d’’incapacité à assurer la protection des populations et de leurs biens », rapporte Rams Maikidogo, acteur de la société civile en chefferie de Babila Babombi.
Il convient de rappeler que le territoire de Mambasa est confronté à plusieurs défis sécuritaires, notamment l’activisme des groupes armés ADF et quelques milices locales, ainsi qu’à une criminalité endémique attribuée à des porteurs d’armes à feu et à certains éléments incontrôlés des FARDC.
Justin Mupanya, depuis Beni
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