En pleine session consacrée à la prorogation de l’état de siège ce mardi 20 mai, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a surpris l’hémicycle avec une communication solennelle. De retour d’une audience avec le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, le président de la Chambre basse a tenu à rassurer les députés sur le processus d’examen des accords en cours dans le cadre des pourparlers de paix.
« Il n’y aura pas de remise en cause de notre souveraineté, ni de bradage de nos ressources naturelles », a affirmé Vital Kamerhe, soucieux de répondre aux inquiétudes exprimées par plusieurs élus.
D’après le président de l’assemblée nationale, tout accord en négociation, qu’il soit politique ou économique, fera l’objet d’un débat approfondi et transparent en séance plénière avant d’être adopté. Cette déclaration intervient dans un contexte tendu, marqué par des négociations sensibles dans plusieurs processus de paix, impliquant des groupes armés actifs dans l’Est du pays.
« Le Président de la République souhaite que la représentation nationale soit associée à chaque étape », a-t-il ajouté, soulignant l’engagement du Chef de l’État à privilégier la voie parlementaire.
Dans l’hémicycle, la réaction des députés a été largement positive. Nombreux sont ceux qui ont salué « un message clair » dans une période où les populations congolaises, en particulier dans l’est, redoutent les conséquences de certains compromis diplomatiques. Une pensée émue a d’ailleurs été adressée aux victimes des violences perpétrées par le M23/AFC, que les élus continuent de qualifier de supplétifs de l’agression rwandaise.
Par ailleurs, le seul point inscrit à l’ordre du jour de cette plénière axé sur le projet de loi portant prorogation de l’état de siège a été rapidement examiné. Présenté par le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila Likombo, le texte a été défendu par Jacques Ndjoli, rapporteur de l’assemblée nationale, avant d’être adopté à la majorité.
« Ce prolongement est une nécessité face à l’insécurité persistante », a plaidé Marc Ekila, précisant que cette mesure vise à renforcer les moyens d’action des forces loyalistes dans les zones encore sous menace.
Il convient de noter que les élus ont été nombreux à exprimer leur appui, tout en appelant à des réformes complémentaires pour garantir l’efficacité du dispositif.
Cédric Kalombo
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