Ce 18 juillet, la communauté internationale commémore la Journée internationale Nelson Mandela, instituée par les Nations Unies en 2009 pour saluer l’engagement inébranlable d’un homme d’État exceptionnel, devenu l’incarnation universelle de la résistance contre l’injustice, l’apartheid, la répression et l’exclusion.
Nelson Mandela n’est pas simplement une figure historique : il est un repère moral et politique pour toutes les nations engagées dans le combat pour la démocratie, la paix et la justice sociale. Son parcours, marqué par 27 années d’emprisonnement politique, puis par une présidence fondée sur la réconciliation nationale, demeure un appel permanent à la responsabilité des dirigeants et des peuples.
Une interpellation des consciences politiques
Célébrer Mandela aujourd’hui, c’est interroger notre propre gouvernance, nos choix économiques, nos pratiques démocratiques. C’est poser cette question essentielle : comment honorons-nous, dans nos lois et nos actes, les idéaux pour lesquels il s’est battu ?
Liberté, égalité, inclusion, transparence (ces principes ne peuvent rester des slogans commémoratifs ; ils doivent se traduire en politiques publiques audacieuses, orientées vers l’intérêt général).
67 minutes de service, un symbole d’engagement citoyen
Chaque année, le 18 juillet est l’occasion d’un geste fort : consacrer 67 minutes de service au bien commun, en mémoire des 67 années que Mandela a mises au service de l’humanité. Ce n’est pas un acte symbolique anodin. Dans un contexte mondial marqué par l’indifférence, la montée des inégalités et la crise des institutions, c’est un appel à l’action politique citoyenne, une forme de résistance morale face à l’individualisme et au clientélisme.
Justice climatique : un nouveau front de lutte
Le thème retenu pour l’édition 2025 (Agir pour la justice climatique) met en lumière un nouveau champ de bataille politique. Le changement climatique n’est pas qu’un enjeu environnemental : il est une question de justice sociale et de souveraineté. Les pays du Sud, les peuples autochtones, les communautés rurales et les jeunes en paient le prix fort. C’est là encore que l’esprit de Mandela nous interpelle : oser des politiques de rupture, défendre les plus vulnérables, protéger les générations futures.
En RDC : entre défis structurels et devoir de rupture
En République démocratique du Congo, où la jeunesse étouffe sous le poids du chômage, où la corruption gangrène l’administration publique, où les conflits armés perdurent, célébrer Mandela est un exercice politique de vérité. C’est reconnaître que le changement exige du courage, des institutions fortes, et des leaders éthiques, capables de faire primer l’intérêt national sur les intérêts partisans ou personnels.
J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre .(Nelson Mandela)
En ce 18 juillet, il ne s’agit pas seulement de se souvenir, mais de s’engager politiquement, au niveau local comme national, pour que l’héritage de Mandela devienne un cap politique dans nos États, nos partis, nos communautés et nos vies.
Chrysostome LEBAKWA
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