Lors du briefing du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, le 27 mars 2025, l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo (RDC) à l’ONU, Zénon Mukongo Ngay, a insisté sur la nécessité de la mise en œuvre immédiate de la résolution 2773. Selon lui, cette résolution devrait non seulement soutenir les initiatives africaines mais aussi les compléter, renforçant ainsi la solidarité internationale face à la crise qui persiste dans l’Est de la RDC.
Il a souligné que les violences actuelles en RDC ne peuvent plus être ignorées sous prétexte qu’elles constituent un « problème africain », affirmant que la communauté internationale ne devait pas laisser cette crise s’éterniser.
« L’application de la résolution 2773 doit être une priorité, dans le respect des principes de la charte des Nations Unies », a-t-il souhaité.
L’ambassadeur a rappelé que le Conseil de sécurité a un rôle crucial à jouer pour assurer la paix et la sécurité internationale, soulignant que la RDC attend avec légitimité que cet organe mette fin aux hostilités avec fermeté et efficacité. Le représentant de la RDC a exprimé son mécontentement quant à l’inaction actuelle, en précisant que le cessez-le-feu n’a pas été respecté dans l’Est de la RDC.
« Aucun soldat ne s’est retiré du territoire congolais, aucun élément du M23/AFC ne s’est retiré de Goma ou Bukavu, et aucune administration parallèle illégitime n’a été évacuée », a-t-il dénoncé.
Cette déclaration intervient alors que la situation sécuritaire en RDC reste tendue, notamment avec la présence des groupes armés étrangers. Le respect de la résolution 2773 et l’engagement de la communauté internationale semblent désormais incontournables pour parvenir à une résolution durable du conflit et à la protection des civils.
Cedrick Katay Kalombo