Le décès du pape François, survenu ce lundi 21 avril à l’âge de 88 ans, marque un tournant historique pour l’Église catholique. Considéré comme un pontife réformateur et proche des plus vulnérables, il laisse un vide que le Vatican s’apprête à combler dans le respect de la tradition, mais aussi dans une certaine urgence spirituelle.
« Le pape François a profondément marqué notre temps par sa simplicité et sa proximité avec les plus vulnérables », a déclaré un haut prélat romain.
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À Rome, le cardinal Kevin Farrell, camerlingue de la Sainte Église romaine, a aussitôt pris en main les rênes de la transition. Il coordonne les préparatifs du conclave qui désignera le successeur du pape François.
« Nous veillons à ce que chaque étape soit respectée, dans l’esprit de stabilité et de foi que requiert cette situation », a-t-il affirmé, alors que le Vatican s’apprête à vivre les novemdiales, les neuf jours de deuil liturgique.
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Durant ce temps de recueillement, la dépouille du pape défunt sera exposée à la basilique Saint-Pierre. La cérémonie funéraire, prévue dans les prochains jours, réunira de nombreux chefs d’États et des milliers de fidèles venus du monde entier.
« Ce sera un hommage empreint de simplicité, à l’image de son pontificat », a indiqué un porte-parole du Saint-Siège, soulignant le désir du défunt de rester fidèle à une certaine humilité.
Mais déjà, tous les regards se tournent vers le prochain conclave, prévu aux alentours du 6 mai. En coulisses, les discussions s’intensifient pour choisir un successeur capable de poursuivre l’œuvre engagée.
« Ce moment est crucial pour l’avenir de l’Église. Nous devons élire un pasteur qui poursuivra la voie du dialogue, de la réforme et de la paix », a confié un cardinal électeur.
Avec ces élections, le monde catholique s’apprête ainsi à ouvrir une nouvelle page de son histoire.
Cédric Kalombo