Après l’attaque simultanée d’hommes armés, mercredi 31 juillet, contre les positions des Forces Armées de la RDC et les populations civiles à Tchomia situé dans le territoire de Djugu et Kasenyi en territoire d’Irumu, un rapport de l’auditorat militaire supérieur de l’Ituri signale la présence de l’état-major des miliciens Zaïre en coalition avec certains militaires et officiers rwandais au village Mbuwa situé à 18 kilomètres de Tchomia.

D’après le Colonel Magistrat Kumbu Ngoma, avocat général près l’auditorat militaire supérieur, c’est parmi les éléments préliminaires des enquêtes menées dans cette région le week-end.
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Un des rescapés qui dit avoir été enlevé à Tchomia-Centre par des jeunes appartenant à cette milice, affirme que l’objectif de l’attaque du mercredi 31 juillet visait à se ravitailler en équipements.
« Les jeunes auto défenses nous ont arrêté pour nous amener comme des recrues dans leurs milice. Leur état-major se trouve au village Bua à 18 kilomètres de Tchomia-centre. Ils nous ont dit que leur objectif est de récupérer les armes et prendre les recettes dans le centre de Tchomia et Kasenyi, c’est ce qui les ont poussé d’attaquer les militaires pour récupérer les armes », a-t-il affirmé.
La même source rapporte qu’ils ont été casés au nombre de 40 durant 3 semaines dans une fosse commune, affirmant que l’état-major de cette milice est gérée par un certain Général Mandro en consortium avec 15 militaires Rwandais.

« Nous avons fui vers une heure où il fallait aller récupérer les corps de ceux qui sont tombés lors de l’attaque. Dans leurs camps, il y a 15 militaires Rwandais parmi les enfants du milieu de la milice Zaïre. Nous étions 40 et 10 se sont échappés. Le général Mandro a l’objectif de prendre toute la plaine du Lac Albert dont Tchomia et Kasenyi », a-t-il expliqué.
Selon nous sources, il y aurait certains jeunes du centre commercial de Tchomia qui ont adhéré à cette milice et que l’arme circule aussi dans cette zone où l’on signale des cachots souterraines conçus pour arrêter des civils qui s’opposent à ce mouvement.
Rédaction
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