Des chauffeurs de poids lourds dénoncent l’instauration d’une taxe de 150 dollars américains par véhicule, imposée sans quittance par des agents du service TRANSCOM sur le pont Ituri 2, situé à une trentaine de kilomètres du centre de Mambasa, sur la route nationale numéro 44 (axe Mambasa-Beni).
L’équipe de reportage de Bunia-info24.net, en mission sur le site, a recueilli plusieurs témoignages de conducteurs bloqués à l’entrée du pont. Ces derniers affirment qu’ils sont contraints de verser cette somme avant d’être autorisés à traverser, sous prétexte de régularisation du tonnage.
« Je n’avais jamais transporté de marchandises de plus de 20 tonnes sur ce pont. C’est ma toute première fois. Ce qui me surprend, c’est l’exigence de 150 dollars par les agents de TRANSCOM avant de décharger ma marchandise », a déclaré un chauffeur rencontré sur place.
Un autre conducteur, rencontré quelques heures après avoir payé la somme, s’interroge :
« Chaque véhicule ici doit payer 150 dollars. Regardez combien nous sommes. Faites le calcul vous-même pour savoir combien cela leur rapporte par jour ou par mois. »
La réaction de TRANSCOM
Joint par la rédaction, Bauduin Annewa, chef de la division provinciale de TRANSCOM en Ituri, rejette ces accusations. Il affirme qu’aucune taxe n’est exigée officiellement par ses services pour le franchissement du pont.
« Il n’y a aucune perception de taxe avant déchargement. Les agents de TRANSCOM sont déployés uniquement pour contrôler et réguler le tonnage, afin de préserver l’état du pont récemment réhabilité. Ces accusations sont ironiques », a-t-il répliqué.
Selon lui, les discussions évoquées sur place concernent des arrangements entre chauffeurs et commerçants pour le déchargement, sans lien avec les agents de TRANSCOM.
« Tout ce que je sais, c’est que ce sont les manutentionnaires qui discutent avec les commerçants pour le déchargement des véhicules. TRANSCOM n’a rien à voir avec cela », a précisé Bauduin Annewa.
Pour rappel, le pont Ituri 2 avait été récemment réhabilité après s’être effondré en raison du non-respect des limitations de tonnage, lors du passage d’un semi-remorque. Des agents de TRANSCOM avaient déjà été cités dans ce dossier, sans suite judiciaire à ce jour.
Rédaction
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