Des agents de l’auditorat militaire, détachés au centre de négoce de Komanda sont accusés d’être à la base de tracasserie des cultivateurs de cacao en leurs ravissant ces produits champêtres et cela sans motif valable.
Situation qui sévit sur l’Axe Komanda-Luna en chefferies de Walese Vonkutu et de Basili dans le territoire d’Irumu en Ituri.
Selon Christophe Munyanderu, ces Cacaos sont ravis au niveau de la barrière de la direction générale des recettes de la province de l’Ituri (DGRPI en sigle), située à quelques mètres du camp militaire de Komanda.
Ces agriculteurs étaient en train d’accuser certains services mais après investigation du comité de suivi, ce dernier dit avoir trouvé que se sont plutôt des militaires de l’auditorat qui ravissent ces cacaos sous prétexte qu’il y aurait un circulaire du Gouverneur militaire de l’Ituri interdisant que les cacaos puissent arriver à Komanda.
» Tous les agriculteurs qui cultivent sur l’axe Komanda-Luna lorsqu’ls arrivent à cette barrière, leurs cacaos sont ravis sans aucun motif par les agents de l’auditorat » a dit Christophe Munyanderu, secrétaire exécutif du comité de suivi de cet accord Lese-Nande.
Il craint que cette pratique puisse impacter négativement sur la relation civilo-militaire dans la zone en cette période où on observe une petite accalmie suite à cet accord Lese-Nande.
C’est ainsi qu’il demande l’implication du colonel Siro N’simba Jean, administrateur du territoire d’Irumu pour stopper cette mauvaise pratique des agents de l’auditorat militaire détachés à komanda.
En réaction, l’inspecteur général de l’auditorat/Komanda parle d’un travail de routine par ces agents.
« Les agents de l’auditorat font leur travail, nous n’arrêtons pas pour arrêter, il ya des décisions qui avaient été prises dans une réunion de sécurité où on avait demandé aux cultivateurs et acheteurs de cacaos de se procurer des documents qui peuvent justifier qu’ils sont réellement légaux. Nous arrêtons ceux qui n’ont pas des documents, s’il y a un jeton reconnu par les autorités locales, alors nous les laissons partir, s’il n’y a pas des documents, alors nous saisissons leurs cacaos jusqu’à ce qu’il nous amène le chef de son entité qui va nous confirmer qu’il est réellement cultivateur et nous lui remettons ces cacaos » a rétorqué l’Inspecteur Générale a.i de l’auditorat militaire détaché à Komanda.
La culture des cacaos est actuellement confrontée à plusieurs défis sécuritaires des hommes armés qui causent souvent mort d’hommes, renseignent des sources dans la région.
Prince syaghenda
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