Dans sa requête introduite à la cour constitutionnelle, le regroupement politique AAAD de Tabu Makusi demande à cette dernière d’invaliditer un autre député national dans la circonscription électorale de Mahagi en faveur de Pierrot Uweka, non proclamé par la commission électorale nationale indépendante (CENI en sigle), moins encore validé par la cour constitutionnelle dans son dernier arrêt.

Ce regroupement politique qui a vu son autorité morale repêchée par la cour constitutionnelle dans la circonscription électorale de Djugu en défaveur d’un autre candidat, cible maintenant la circonscription de Mahagi dans sa requête en correction d’erreur matérielle, tout en poussant des arguments selon lesquels Pierrot Uweka aurait fait plus de voix que tous les autres élus de cette circonscription, avançant un chiffre de 10.536 voix ( Dix mille cinq-cents trente six voix).
Pour ce regroupement, ce nombre de voix faisant de lui, d’après toujours le meilleur élu de Mahagi et a donc droit à un siège et la cour constitutionnelle devrait revenir sur sa récente décision.
Pourtant, sur la liste des élus nationaux provisoirement élus dans cette circonscription publiés par la CENI, c’est Robert Agenonga qui a été meilleur élu avec 20.741 voix suivi de Jean-Faustin Uvoya avec 17.062 voix obtenues. Cette nouvelle révélation du regroupement AAAD contredit totalement la CENI.
La Cour constitutionnelle avait dans son arrêt donné raison à la liste publiée et aux chiffres avancés par la CENI dont ce regroupement ne consomme pas.
D’où la question de se poser comment avec 10.536 voix quelqu’un peut prétendre être meilleur élu du territoire et avoir droit à un siège?
Ces prétendues 10.536 voix qui seraient même un résultat issu des compilations de ses propres états majors, est un chiffre non officiel, car la CENI n’a jamais rendu public le résultat du regroupement AAAD, parce que selon elle, ce regroupement n’a jamais atteint le seuil.
En outre, il faut signaler que, un autre regroupement dont MLC Mahagi avait un candidat avec plus de 11.200 voix qui n’a pas été légalement élu car n’étant pas arrivé en ordre utile dans le partage des sièges.
Cette attitude du regroupement politique AAAD met en mal certains élus de ce territoire qui découragent ce qu’ils qualifient de l’acharnement judiciaire. Sur terrain pendant ce temps, l’inquiètude s’installe sur cette nouvelle requête de AAAD qui crée de frustration au sein de la population électrice de Mahagi qui a pourtant salué autre fois les arrêts de la cour constitutionnelle sur les contentieux électoraux n’ayant trouvé aucune erreur matérielle.
La décision de la cour est alors attendue ce 15 avril 2024.
Rédaction
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Telegram
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre) WhatsApp