Bunia : révolté par l’assassinat d’un jeune-homme, Deo Bungamuzi exige des enquêtes

Un jeune-homme a été abattu par des hommes armés dans la matinée de ce vendredi 28 mars au quartier Mudzi-Pela, dans la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Selon des sources locales de sécurité, il s’agit d’un commerçant tenancier d’un shop de transfert d’argent (M-Pesa), qui quittait sa maison autour de 6 heures locales pour se rendre au lieu de son travail, criblé de balles à quelques mètres de son domicile.

Condamnant cet énième assassinat, Deogratias Bungamuzi, président du conseil provincial de la jeunesse de l’Ituri, appelle les jeunes à investir dans le travail pour ne pas être tenté de voler. Il invite cependant les services de sécurité à des investigations et des enquêtes sérieuses pour mettre la main sur les auteurs de ce forfait, qui courent encore dans la nature.

« Ce garçon cherchait dignement sa vie, mais ceux qui cherchent la vie par des raccourcis l’ont tué. Parce que nous savons que les enquêtes sont en cours, nous souhaitons que les auteurs soient arrêtés et jugés », a-t-il souhaité.

Parailleurs, Deo Bungamuzi appelle les jeunes à s’unir pour dénoncer les porteurs illégaux d’armes, qui rentrent dans la communauté après avoir commis leurs forfaits.

« C’est regrettable qu’on ait ôté la vie à ce jeune-homme en pleine ville, pourtant c’est un phénomène auquel on semblait apporter la solution. Ces bandits ne sont pas des étrangers, ce sont des gens avec qui nous vivons. Que ça soit nos frères, nos membres de familles,… dénonçons-les, car c’est en travaillant main dans la main avec les autorités que nous mettrons fin à ça », a-t-il dit.

Il convient de noter que les auteurs de ce forfait se sont volatilisés dans la nature, alors que des sources sur place affirment qu’ils se sont dirigés vers le quartier Kasegwa, au nord de la ville de Bunia, après avoir ôté la vie de la victime. Au nombre de trois, selon Benjamin Balinda, chef du quartier Mudzi-Pela, des enquêtes ont été ouvertes pour les retrouver.

Samuel Atido

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