La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) du groupement Babila Teturi a dénoncé ce samedi des actes graves attribués à un officier de l’armée congolaise, survenus au centre de Teturi, chef-lieu du groupement, dans la chefferie de Babila Babombi, territoire de Mambasa.
Dans une déclaration rendue publique, la NSCC affirme que dans la nuit du vendredi à samedi 19 avril, aux alentours de minuit, le premier sergent-major Mumbere Lunene, affilié au 3203e bataillon des FARDC, s’est introduit sans mandat à l’Hôtel Hozana. Il y aurait prétendu rechercher un présumé milicien Maï-Maï.

Ne trouvant pas le suspect, l’officier aurait arrêté arbitrairement six personnes, trois hommes et trois femmes, logées à l’hôtel, avant de les conduire au poste de police local. Quelques instants plus tard, selon la même source, il serait revenu pour extraire de la cellule les trois femmes, leur ordonnant de se dénuder et de s’allonger nues sur la pelouse, les yeux rivés vers le ciel, sous des menaces verbales.
« Pire encore », dénonce Grâce Kakundo Kasamba, coordonnateur de la NSCC locale, « l’officier aurait procédé à des attouchements sur l’une des jeunes femmes, posant en même temps des questions humiliantes. »
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La Nouvelle Société Civile qualifie ces actes de « barbares, inhumains et dégradants », dénonçant une violation manifeste des droits humains, un abus d’autorité, et une atteinte à l’image des FARDC, censées protéger les citoyens.
Face à la gravité des faits, la NSCC formule plusieurs revendications :
- l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante ;
- la mise à l’écart de l’officier mis en cause ;
- la protection des victimes ;
et l’implication des autorités judiciaires et des organisations de défense des droits humains.
« Nous réaffirmons notre engagement pour une armée républicaine, professionnelle et respectueuse des droits humains », conclut la déclaration.
Les autorités militaires et judiciaires de la région ne s’étaient pas encore exprimées au moment de la publication de cet article.
Rédaction
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