Dans une démarche inédite, les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) ont tenu un sommet conjoint. L’enjeu ? Consolider leur coopération pour relever les défis sécuritaires et économiques qui touchent la région.
Vers une intégration renforcée
Cette rencontre marque un tournant dans les relations entre ces deux blocs régionaux majeurs. Au cœur des discussions : la gestion des conflits, la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que la mise en place de stratégies économiques communes. Les dirigeants ont réitéré leur engagement à agir de concert pour résoudre les crises en cours, notamment en République Démocratique du Congo (RDC), où la stabilité reste une priorité.

Des décisions concrètes pour la paix et le développement
Parmi les mesures annoncées, la création d’un mécanisme conjoint de surveillance des conflits afin de mieux coordonner les actions sécuritaires. Sur le plan économique, les dirigeants ont mis en avant des initiatives pour fluidifier les échanges commerciaux en réduisant les barrières tarifaires et en favorisant les investissements transfrontaliers.
Le développement d’infrastructures partagées, notamment de nouveaux corridors de transport, a également été mis en avant comme levier essentiel pour booster la croissance régionale et améliorer la connectivité entre les États membres.

Un message d’unité pour l’Afrique
Au-delà des mesures concrètes, ce sommet illustre une volonté politique claire : celle d’une Afrique plus intégrée et proactive face à ses défis. L’accent a été mis sur l’importance du dialogue et des solutions africaines pour assurer un développement durable et une paix durable.
S’inscrivant dans la dynamique de l’Union africaine et de l’Agenda 2063, cette rencontre souligne l’ambition croissante des dirigeants africains de bâtir un avenir plus stable et prospère pour leurs populations.

Cap sur la mise en œuvre
Les engagements pris ne resteront pas lettre morte : des comités de suivi seront mis en place pour garantir l’application des décisions adoptées. Les prochaines rencontres régionales permettront d’évaluer les avancées et d’ajuster les stratégies en fonction des défis à venir.
En unissant leurs forces, l’EAC et la SADC affirment leur conviction : seule une coopération renforcée permettra de construire un avenir solide pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe.
Justin Mupanya, depuis Beni
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