À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a livré un message fort en saluant l’accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda à Washington. Présenté comme une avancée décisive, cet accord marque, selon lui, un tournant majeur dans la quête de stabilité régionale.
« Je salue le franchissement d’une étape décisive : la signature, à Washington, d’un accord entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda », a déclaré Vital Kamerhe. Il voit dans ce texte, conclu sous la médiation américaine, « un jalon majeur dans la construction d’une réponse politique et diplomatique à la crise » qui ensanglante l’Est congolais depuis des décennies.
Mais en ce jour de commémoration, l’homme fort de l’Assemblée n’a pas oublié l’héritage des pionniers de l’indépendance. « En ce jour si particulier, je tiens à leur rendre un hommage des plus mérités », a-t-il affirmé, tout en soulignant que certaines régions du pays restent privées des fruits de cette souveraineté, en raison de l’insécurité persistante.
Fidèle à sa ligne politique, Vital Kamerhe a tenu à rassurer sur l’équilibre entre paix et souveraineté. L’accord, selon lui, doit favoriser le développement sans compromis sur l’intégrité du territoire. « Ce cadre nouveau favorisera une prospérité partagée (…), sans jamais transiger sur la souveraineté ni sur l’intégrité territoriale de notre pays », a-t-il insisté.
Le président de l’Assemblée nationale n’a pas manqué de saluer le rôle du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qu’il considère comme un acteur clé dans la conclusion de cet accord. « J’adresse mes sincères félicitations au Président de la République (…). En dépit des nombreux obstacles, il a su faire prévaloir la voie de la paix », a-t-il lancé, appelant à une mobilisation de tous les camps politiques : « L’appartenance à la Nation est la seule identité qui vaille en temps de crise ».
Enfin, dans un message plus personnel, Kamerhe a évoqué le prix de son engagement. « Les menaces et les calomnies (…), les accusations injustes, les injures et les invectives sont autant de tributs qu’il faut parfois consentir pour défendre cette noble cause », a-t-il confié. Fidèle à son engagement pour la paix depuis 2018, il a exprimé sa solidarité envers les victimes de l’Est : « Nous ne les oublions pas. Tous les efforts déployés n’ont d’autre finalité que de leur garantir, enfin, le retour d’une paix juste et durable ».
Cédric Kalombo
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Telegram
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre) WhatsApp