Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé une mesure exceptionnelle visant à alléger le fardeau des familles des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Dans un geste de solidarité envers les communautés affectées par des années de conflits armés, les autorités ont décidé de prendre en charge les frais de participation aux examens d’État pour les élèves finalistes de ces régions.
Cette initiative, officialisée par la Première ministre Judith Suminwa, répond à une lettre adressée par Adèle Bazizane Maheshe, députée nationale du territoire de Nyiragongo. Bazizane, dans son plaidoyer, a mis en lumière l’impact dévastateur de la guerre sur les conditions de vie des habitants, rendant quasi impossible le paiement des frais liés au TENASOSP (Test National de Sélection et d’Orientation Scolaire et Professionnelle) et à l’EXETAT (Examen d’État). Ces examens sont essentiels pour l’obtention des diplômes de fin d’études secondaires.
Selon des informations relayées par la Primature, cette prise en charge s’appliquera uniformément sur tout le territoire des deux provinces, y compris dans les zones encore sous occupation armée. Cette politique vise à ne pas discriminer les élèves en fonction de leur localisation géographique ou de la situation sécuritaire.
Les parents et les enseignants ont accueilli cette décision avec soulagement, la qualifiant de réponse tant attendue à leurs préoccupations.
«C’est un véritable soulagement pour nous», témoigne un parent de Goma.
Les familles, souvent contraintes de choisir entre financer l’éducation et couvrir d’autres besoins fondamentaux, voient désormais une opportunité pour leurs enfants de terminer leurs études en toute sérénité.
Par ailleurs, Bazizane, tout en exprimant sa gratitude au gouvernement, a insisté sur l’importance d’un appui humanitaire renforcé pour les déplacés internes. Elle a également renouvelé son appel à des initiatives diplomatiques ambitieuses pour instaurer une paix durable dans la région.
Cette mesure, considérée comme un symbole de résilience et d’engagement envers l’éducation, pourrait inspirer d’autres interventions dans des zones en crise similaires à travers le pays.
Justin Mupanya, correspondant à Beni
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Telegram
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre) WhatsApp