La cité de Mambasa, située dans l’est de la République démocratique du Congo, est confrontée à une recrudescence inquiétante de violences nocturnes. Dans la nuit du 11 au 12 août, vers une heure du matin, des malfaiteurs armés de machettes et de marteaux ont fait irruption dans deux domiciles du quartier Auberge, semant la panique et la désolation.
Parmi les personnes ciblées figure Muhundo Clément, victime d’un vol brutal : plus de 2 500 dollars américains et deux téléphones portables lui ont été arrachés sous la menace. Ces attaques, marquées par une extrême agressivité, ont profondément choqué les habitants.
Me John Vuleveryo Musombolwa, représentant de la Nouvelle Société Civile Congolaise à Mambasa, tire la sonnette d’alarme. Pour lui, la situation ne peut plus être ignorée : « Il faut impérativement identifier les racines de cette insécurité et agir avec fermeté pour la contenir. » Il exhorte les autorités locales à intensifier les enquêtes et à renforcer les dispositifs de sécurité afin de restaurer la confiance des citoyens.
Face à l’inefficacité des mesures actuelles, Maître Vuleveryo encourage la jeunesse à prendre les devants. Il propose la création de brigades de surveillance communautaire, déjà actives dans plusieurs quartiers comme Mirindi, Congo Ya Sika, Afrique du Sud, Darsalam et Binase. « Ces jeunes qui patrouillent la nuit font preuve d’un courage admirable. Leur engagement est un exemple à suivre pour toute la commune », affirme-t-il.
La Nouvelle Société Civile Congolaise insiste sur l’importance d’une réponse collective. Elle appelle à une synergie entre les citoyens et les autorités pour enrayer l’insécurité qui mine Mambasa. Restaurer la paix dans cette commune ne pourra se faire qu’à travers une mobilisation générale, fondée sur la solidarité et la vigilance.
Justin Paluku
