La République démocratique du Congo vient de franchir une nouvelle étape significative dans sa quête de stabilité et de paix durable. Le pays a été officiellement réintégré dans la liste des États éligibles au fonds pour la consolidation de la paix des Nations Unies (PBF) pour une période de cinq ans, allant de 2025 à 2029. L’annonce a été faite par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans une lettre adressée au président Félix-Antoine Tshisekedi en date du 9 avril 2025.
Selon l’ACP, ce renouvellement traduit la volonté des Nations Unies de poursuivre leur accompagnement aux efforts du gouvernement congolais dans le domaine de la consolidation de la paix.
« À travers ce soutien, le fonds poursuivra son engagement aux côtés du gouvernement congolais pour renforcer les capacités nationales de consolidation de la paix, en veillant à pérenniser les acquis », a souligné Antonio Guterres dans sa correspondance officielle.
Concrètement, les initiatives financées par le PBF seront coordonnées par l’équipe pays des Nations Unies en RDC, en ensemble avec le cadre de coopération pour le développement durable 2025–2029. Ce mécanisme vise à renforcer les institutions locales, à promouvoir la cohésion sociale et à prévenir les conflits dans les zones fragiles. La RDC, confrontée à des défis persistants dans certaines régions, attend capitaliser cette nouvelle opportunité pour consolider les avancées enregistrées ces dernières années.
Pour les autorités congolaises, cette décision des Nations Unies est une reconnaissance des efforts entrepris sur le terrain. Elle ouvre également la voie à une coopération plus ciblée et mieux structurée avec les partenaires internationaux en matière de paix et de développement.
Le gouvernement congolais s’est engagé à travailler en étroite collaboration avec les agences onusiennes pour garantir l’efficacité et l’impact des projets qui seront mis en œuvre à travers ce soutien renouvelé.
Cédric Kalombo