En province de l’Ituri, des dizaines de morts en une semaine ont été signalés dans le territoire de Djugu, situé au Nord de la ville de Bunia, chef-lieu de la province. L’armée qui compatit avec les victimes, annonce des répliques à ces attaques qui ont déjà causé de nombreux morts.

« Tous ces crimes commis sur nos populations seront punis sous un grand châtiment de ce qu’ils font comme mal à notre population. Et donc, nous ne pouvons plus, en ce moment ici, continuer à compter des morts, l’œuvre de la CODECO, alors que la population est appelée à se ranger derrière les forces armées. Tôt ou tard, les auteurs des atrocités sur la population civile paieront à leurs vies également », prévient le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC en Ituri, réagissant à la reprise des violences à Djugu.
Ce territoire de l’Ituri connaissait une petite accalmie après la prise de Goma par le M23. La reprise des violences par le groupe armé CODECO est vivement condamnée par les leaders de la communauté Hema, dont les entités sont les plus ciblées, qui recommandent à l’État d’intensifier les opérations militaires contre les porteurs illégaux d’armes, auteurs des tueries des civils.
L’armée, quant à elle, rassure et annonce pour bientôt la restauration de l’autorité de l’état dans ce coin de l’Ituri.
« Tout ce qui se passe sera le passé, comme ça a été le cas là où nous avons travaillé avec les forces armées. La population est appelée à se ranger derrière les forces armées pour gagner la grande guerre qui nous est imposée par les ennemis de la République », a rassuré lieutenant Jules Ngongo.
Il sied de signaler que plusieurs entités attaquées par ces rebelles, se vident de leurs habitants en dépit des appels au calme de l’armée, des civils qui se sentent abandonnés entre les mains de la milice CODECO active dans ce territoire depuis 2017.
Samuel Atido