Le Gouverneur militaire de l’Ituri, le Lieutenant Général Johnny Luboya N’Kashama attribue la résurgence de l’insécurité aux candidats malheureux qui ont échoué aux élections du 20 décembre 2023.
Déclaration faite ce vendredi, 15 mars à l’esplanade du gouvernorat devant la presse, après la réunion de commandement qui a réuni tous ses états majors pour évaluer la situation sécuritaire de l’Ituri.
Près de trois ans sous état de siège, la province de l’Ituri a connu plusieurs avancées sur le plan sécuritaire mais surtout de développement. Pendant près d’une année, elle a connu une accalmie sans désemparé mais il y a de cela un mois, il y a regain de l’insécurité jusqu’au centre ville de Bunia. Situation que le numéro 1 de la province attribue aux candidats malheureux aux élections passées du 20 décembre dernier.
« Depuis que certains mécontents aux élections passées sont arrivés ici en lançant des messages des guerres, voilà depuis ce temps là, il y a eu résurgence des violences. Des fauteurs de troubles qui ont des passés sombres veulent encore manipuler la population comme ils en ont l’habitude. Moi je ne suis pas chef de la CENI pour proclamer quelqu’un vainqueur aux élections. Tout est documenté et ils seront arrêtés et punis conformément à la loi » dit-il
De ce fait, Johnny Luboya N’Kashama demande à la population iturienne de ne pas être esclaves de ces manipulateurs.

« Ne soyez pas esclaves des individus. Il y a des gens dans toutes les communautés qui vous font croire que si eux n’étaient pas vivants, que vous alliez disparaître. C’est faux et archifaux, ce sont des bandits, des criminels. Il ne faut pas les écouter, eux vont mourir et l’Ituri va continuer et la population iturienne va continuer à vivre. Ils pensent qu’ils ont encore le pouvoir sur la population, c’est faux » poursuit-il.
Rappellons que depuis près d’un mois, il y a reprise des hostilités en Ituri et cela remonte depuis les opérations de Bogi, de Tali-Singo où 15 personnes ont été enterrées vivants et de la récente attaque de l’hôpital de Drodro.
Rédaction