Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) sous délégation de Bunia a outillé, du 25 au 27 septembre 2024, des dizaines d’acteurs judiciaires et pénitentiaires sur les garanties judiciaires auxquelles bénéficient des personnes privées de liberté.
Des réflexions à l’issue de cet atelier, visent à contribuer à l’amélioration des conditions des prisonniers et renforcer les capacités des personnels judiciaire et pénitentiaire en matière des droits reconnus aux détenus.
Le chef de la sous délégation du CICR Bunia qui a clôturé les séances, déclare avoir cerné, à l’issu de cet atelier, des difficultés rencontrées par les participants pour améliorer les garanties judiciaires en faveur des prisonniers.
« Les échanges et les conclusions dégagées de ce séminaire nous ont permis de mieux comprendre le rôle des magistrats dans le respect des garanties judiciaires des personnes privées de liberté, mais aussi les défis auxquels vous faites face dans l’exercice de vos fonctions de gardien du droit et les différentes pistes de réflexion possibles », a indiqué Frederik Sostheim.
Des participants à cet atelier promettent de mettre en application les recommandations issues des travaux en carrefour lors de cette atelier.
« Ici, il y a eu des recommandations que nous allons mettre en pratique, d’une manière générale sur l’organisation, la régularisation de détention conformément à la loi pénitentiaire actuelle qui devait être appliquée. Ce que j’ai aimé ce que l’auditeur supérieur a exposé sur la nouvelle loi pénitentiaire et chacun a eu en ce qui le concerne des notions nécessaires », ont dit des participants.
En outre, le CICR promet d’accompagner la mise en œuvre des résolutions issues de cet atelier pour améliorer les conditions carcérales.
Signalons que cet atelier a connu la participation du personnel de la prison, des représentants des juridictions civiles et militaires, et de la division provinciale de justice et garde de sceau.
Samuel Atido