De nouveaux affrontements ont opposé, la nuit du samedi 03 au dimanche 04 février 2024, deux factions de la milice force patriotique et intégrationiste du Congo (FPIC) à Kunda, une entité située dans la chefferie de Babelebe en territoire d’Irumu, à une dizaine de kilomètres de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Christophe Munyanderu, leader de la convention pour le respect des droits humains (CRDH), une structure de défense des droits de l’homme basée en territoire d’Irumu, déplore les affrontements entre deux factions de cette milice pourtant signataires de l’acte d’engagement unilatéral de cessation des hostilités, ayant des impacts sur la vie des personnes vivant à Kunda.
Pour pérenniser la paix dans les entités du territoire d’Irumu, il appelle les leaders communautaires à contribuer à travers la sensibilisation des porteurs d’armes afin de les conscientiser à enterrer leur hache de guerre.
« Plusieurs leaders communautaires doivent aussi se mettre à sensibiliser nos jeunes pour qu’ils puissent accepter de mettre fin à toute aventure de chaque fois prendre les armes », a t-il recommandé.
Ces affrontements ont occasionné un déplacement massif de la population civile vivant à Kunda vers la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, où la plupart vivent dans des familles d’accueil.
Pour rappel, la région de Kunda respirait l’air de la paix depuis plusieurs mois maintenant, après la signature du cessez-le-feu par les leaders de cette force négative. Ce nouvel affrontement plonge de milliers de ménages dans une nouvelle crise, rappelle la CRDH.
Rédaction