La mairie de Bunia a lancé vendredi 09 août la procédure de formalisation des véhicules servant pour le transport en commun au chef-lieu de la province de l’Ituri.
A l’issue d’une réunion bipartite mairie-responsables des taxi bus, les deux parties se sont convenues sur la peinture des véhicules de transport en commun appelés « Translux » en couleur jaune et ont pris d’autres mesures pour les distinguer des véhicules privés.

« Les responsables de transport en commun m’ont fait voir pourquoi ils ont pris cette initiative, nous avons parlé sur la couleur qui doit être jaune et les véhicules immatriculés parce que nous devons différencier les véhicules de transport en commun des privés. Nous leur avons montré qu’ils doivent se mettre en règle vis-à-vis de l’Etat, et nous allons mettre en pratique des grandes décisions prochainement », a expliqué commissaire supérieur principal Jean-Bosco Mbuyi Kola, maire de la ville de Bunia dans une interview accordée à Bunia-info24.net.
Les responsables des taxi bus, saluant l’initiative de la mairie, encouragent l’autorité municipale notamment à accélérer le processus de conception des plaques d’immatriculation.
« Nous sommes d’accord pour la couleur jaune et nous retenons aussi que les véhicules doivent être numérotés. Mais au besoin, s’il y a des plaques d’immatriculation, nous acceptons que tous nos véhicules les portent », a dit Jean-Dieudonné Bura, secrétaire provincial de l’ACCO (association des chauffeurs du Congo) et porte-parole occasionnel des responsables des bus Translux.
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Par ailleurs, commissaire supérieur principal Jean-Bosco Mbuyi met en garde ceux qui s’attaquent aux activités de Translux. Les deux parties se sont aussi convenues sur l’érection des parkings publics pour distinguer les véhicules Translux des véhicules privés, précise le maire de la ville.
Signalons que le début des activités des bus Translux avait suscité plusieurs questionnements dans l’opinion publique, certains observateurs avaient manifesté leurs craintes face aux cas d’enlèvements qui risqueraient de prendre de l’ampleur si les bus des transports en commun ne sont pas identifiés.
Samuel Atido